
Conférence à la MAV (Maison de l’Architecture et de la Ville à Lille)
> le 6 octobre 2015
Dans ses ouvrages l’architecte et historien Peter Collins (1920-1981) s’est attaché à montrer que l’architecture est d’abord une profession qui a pour ambition d’œuvrer « pour le plus grand bien de l’humanité » et à distinguer l’art « rationnel » des architectes de l’art contemporain dans le cadre duquel l’artiste ne rend de comptes qu’à lui-même.
En s’appuyant en particulier sur son livre L’architecture moderne, principes et mutations, il s’agira de retracer l’émergence de la notion d’architecture moderne depuis le début du 18e siècle et son développement jusqu’aux années 1950 en montrant les analogies que cette notion entretient avec le développement de la pensée scientifique, avec les progrès mécaniques, en évoquant les influences de l’archéologie, du romantisme, de l’art moderne.
Dernière publication : Le temps des églises mobiles, Infolio, 2011
A partir de 1956, il s’installe à Montréal où il est nommé professeur d’histoire et théorie de l’architecture à l’Université McGill (il y enseigne jusqu’à sa mort en 1981).
- Concrete : The vision of a New Architecture (1959)
> Trad. par Pierre Lebrun : Splendeur du Béton, Éd. Hazan (1995) - Changing Ideals in Modern Architecture 1750-1950 (1965)
> Trad. par Pierre Lebrun : L’architecture moderne, principes et mutations (1750-1950), Ed. Parenthèses (2009) - Architectural Judgement (1971)