Plaisirs climatiques dans les cités minières, expérimentation d’une rénovation légère en décalage avec la spatialité ouverte et les normes de rénovation lourde

Cette recherche a été menée au sein du LACTH / ENSAPL – Laboratoire de Recherche Conception, Territoire, Histoire, Matérialité et de la Chaire Post Mining, en collaboration avec le Laboratoire de Génie Civil et géoEnvironnement – LGCgE

Direction : beatrice Mariolle, Frank Vermandel, Vincent Dubois
Jury : Giulia Marino, Grégoire Wallenborn, Laure Jacquin et Jean Souviron
Financement : Ministère de la Culture, Région Hauts-de-France

Résumé

Dans un contexte d’urgence climatique et de précarité énergétique, comment adapter rapidement l’habitat existant – non seulement sur le plan technique, mais aussi spatial ? La capacité des rénovations lourdes à résoudre ce problème pose question en matière de coûts, de gains énergétiques ou d’impact carbone. Cette thèse explore une alternative pour rapidement réduire les consommations énergétiques et améliorer le confort des habitants : la rénovation légère, fondée sur la transformation croisée des techniques, des pratiques d’habiter et des spatialités.

À travers une analyse comparative d’études de cas en France et en Belgique, ainsi que des expérimentations menées dans le Bassin minier du Nord–Pas-de-Calais, cette recherche explore des techniques sobres – rideaux isolants, mobilier chauffant, enduits terre-fibre – et des pratiques de confort économes – chauffer les corps et non l’air. Elle interroge aussi l’espace ouvert, hérité du modernisme, au profit de spatialités plus restreintes et cloisonnées, mieux adaptées au chauffage partiel.

Et si le confort ne reposait plus sur un chauffage de l’air normé à 19°C, mais sur des plaisirs climatiques fondés sur des espaces à la chaleur mouvante et contrastée ? Quelles économies d’énergie et quelle amélioration du confort cette approche peut-elle offrir ? Est-elle acceptable, voire désirable, pour des habitants en situation de précarité énergétique, qui pratiquent déjà la sobriété par contrainte ? Comment ces techniques et conforts hors norme remettent-ils en question le cadre normatif actuel de la rénovation ?

La thèse met donc à l’épreuve une méthode de rénovation légère, qui combine légèreté technique (sobriété technique et énergétique), habitée (pratiques de conforts sobres) et spatiale (plaisirs climatiques liés à une spatialité thermiquement impermanente).

Rendez-vous à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille, à Villeneuve-d’Ascq, le 26 novembre à 9h, en présentiel (Salle Mallet-Stevens), ou en visioconférence (un lien visio vous sera communiqué par mail la veille de la soutenance en vous inscrivant : https://lnkd.in/dQGDRDcf)

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ENSAPL
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