Réhabilitation énergétique de l’ENSAPL : un concours d’architecture

27 Oct 2021 | Expositions, Nos actualités

En 2020, le gouvernement a décidé de lancer un Plan de relance de l’économie afin de soutenir le secteur de la construction et de réduire l’empreinte énergétique des bâtiments publics. Dans ce cadre, le ministère de la Culture a alloué à l’ENSAPL un budget de trois millions d’euros pour la rénovation thermique du bâtiment A, le premier bâtiment du site de Villeneuve d’Ascq construit en 1978 par l’architecte Pierre Eldin.

Les objectifs attendus du projet sont les suivants :

Un gain de confort thermique pour les usagers,

La diminution de la facture énergétique,

Une réduction de l’empreinte énergétique et environnementale de l’État,

Promouvoir le réemploi et l’excellence en contexte de réhabilitation.

Il a été par ailleurs demandé aux concepteurs de définir un positionnement clair à l’égard de la qualité du bâtiment de Pierre Eldin. La complexité du projet réside dans le de croisement intelligent des approches environnementales et patrimoniales.

L’école a choisi d’organiser un concours d’architecture en deux phases. Parmi onze équipes, trois agences d’architectes et d’ingénieurs ont été sélectionnées pour concourir durant l’été :

AGENCE DADOUR DE POUS ARCHITECTURE :

– DADOUR DE POUS ARCHITECTURE, agence d’architecture

– ATMOSLAB, bureau d’étude environnemental

– ESPACE-TEMPS, bureau d’étude fluides, thermique, CVC et SSI

– DS2E, économie de la construction

– PRINCIPAT, ordonnancement, pilotage et coordination

– Gui JOURDAN, acousticien

– Cyrille MARLIN, paysagiste

GROUPEMENT PIERRE BERNARD :

– Pierre BERNARD, architecte DPLG

– Maxime HENNION, économiste

– TRIBU, bureau d’études développement durable

– HDM, ingénierie

– DELTA FLUIDES, génie thermique et climatique

ATELIER JULIEN BOIDOT - BAAST :

– Atelier Julien BOIDOT, architectes mandataire,

– BAST, architectes co-traitant,

– ETE, bureau d’études enveloppe

– ETBE, bureau d’étude thermique et énergétique,

– BATISS, bureau d’étude sécurité incendie

Le jury s’est réuni le 15 septembre 2021, il était composé de :

• Aurélie COUSI, adjointe au directeur général des patrimoines, chargée de l’architecture au ministère de la Culture,

• Delphine DROUSSENT, architecte et conseillère architecture de la DRAC Hauts-de-France,

• Stéphanie LAMARCHE-PALMIER, présidente du Conseil d’administration de l’ENSAPL,

• Marie STEENKISTE, architecte et présidente du Conseil régional de l’Ordre des Architectes des Hauts-de-France,

• Alexis VLANDAS, chercheur et adjoint au Maire de Villeneuve d’Ascq,

• Franck BOUTTÉ, ingénieur environnemental,

• Antoine BÉAL architecte, enseignant et administrateur,

• Mathieu BERTELOOT, architecte, enseignant et administrateur,

• Vincent DUCATEZ, architecte et enseignant,

• François ANDRIEUX, directeur de l’ENSAPL.

Le jury a salué la qualité des trois projets présentés et souligné la diversité des approches qui ont été proposées. Il a désigné le projet de l’agence Dadour De Pous comme lauréat et classé les deux autres projets à égalité.

Le projet est aujourd’hui en phase chantier. L’école est assistée par le bureau d’études Amexia de Villeneuve d’Ascq en mission AMO. Un permis de construire a été déposé au printemps 2022. Le chantier a commencé début de l’été 2022. Les exigences du plan de relance imposent une fin des travaux financés avant la fin de l’année 2022.

Aux contraintes d’un chantier en site occupé se superpose l’intérêt pédagogique du même chantier pour les étudiants de l’école. Ainsi, tout au long du premier semestre, les ateliers de Licences et de Masters seront délocalisés soit au sein des autres bâtiments de l’ENSAPL, soit sur sites de projets d’études.

Pour des raisons de sécurité, l’accès au chantier est strictement interdit au public sans autorisation. L’agence dadour de pous architecture proposera des visites de chantier et des points d’étapes au cours du semestre aux populations de l’école.

Il est possible de suivre l’avancée du chantier grâce à un time lapse mis à jour toutes les 2 heures.

L’objectif : bâtir la France de 2030

Avec la pandémie de la COVID-19, la France, comme tous les pays du monde, a traversé et traverse encore une épreuve sanitaire jamais vécue auparavant. Cette épreuve a eu des conséquences économiques immédiates et inédites. Nous entrons aujourd’hui dans une nouvelle phase : celle de la relance et de la reconstruction.

Avec la volonté d’amplifier les efforts mis en œuvre avec le plan de soutien, le Premier ministre a présenté le 3 septembre 2020 le plan “France Relance”, une feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays. Ce plan est le résultat d’une large concertation nationale mise en place pour tirer les enseignements de la crise. Il s’inscrit dans la continuité des chantiers engagés depuis le début du quinquennat.

Les moyens consacrés par le Gouvernement et l’Europe sont conséquents et se veulent à la hauteur des enjeux : 100 milliards d’euros, soit ⅓ du budget annuel de l’État. 40% ont été financés par l’Union européenne, des fonds mobilisables par les États membres jusqu’en 2026 et remboursables jusqu’en 2058.

Le plan de relance permet à notre Nation de se positionner sur des secteurs d’avenir pour (re)créer de la valeur en France et les relais de croissance de demain. Il a pour vocation à susciter de nouvelles opportunités pour la jeunesse, celles et ceux qui souhaitent se reconvertir ou acquérir de nouvelles compétences. Il doit aussi permettre à la France, comme à l’Europe, de confirmer sa robustesse et son attractivité dans le concert international des Nations.

Ce plan, de 100 milliards d’euros, est le plan européen le plus important en part du PIB. C’est 4 fois plus que le plan de 2008 pour répondre à la crise financière. C’est un engagement exceptionnel de la France pour répondre à la crise, sauver l’emploi et préparer la société de demain.

Ce plan comporte trois volets principaux :

– transition écologique
– souveraineté et compétitivité économique

x