La Licence 1

La Licence 1 est une année d’initiation et d’apprentissage, permettant d’apprécier la capacité d’adaptation des étudiants aux études d’architecture et de paysage. Unique en France, cette année est commune aux étudiants en architecture et en paysage de l’ENSAPL.

L’organisation de l’année

  • Semestre 1 – coordination de l’enseignement : Ghislain His

Le S1 « l’entrée en matière » s’efforce de présenter aux nouveaux étudiants les différents champs disciplinaires qui composent les études de paysage et d’architecture, à la fois à l’occasion d’ateliers transdisciplinaires croisés, mais aussi à l’occasion de cours ou de TD plus autonomes. L’objectif est de faire comprendre à l’étudiant combien ces différentes « matières » participent conjointement à la conception du projet.

Ainsi, les trois niveaux de réel du projet que constituent le site (« faire avec l’existant », qu’il soit un terrain ou un bâtiment), le programme (« les récits collectifs ») et la matière (« pour construire ») sont convoqués à la fois de manière spécifique mais aussi de manière très étroitement articulée avec le projet de paysage ou d’architecture, selon de multiples temporalités, sous différentes formes pédagogiques.

Les apprentissages des outils de représentation du projet sous forme de dessin informatique ou sous forme de dessin à la main, qu’il soit libre ou codé, sont également articulés pour faire comprendre à l’étudiant combien les outils doivent être utilisés selon les  intentions du projet et non subis comme des contraintes préalables. 

  • Semestre 2 – coordination de l’enseignement : Antoine Béal

Le S2 se veut très transversal et pluriel dans les thèmes qu’il aborde en architecture comme dans les approches pédagogiques, avec un grand souci de collégialité. De nombreuses expériences ont été faites avec les champs de la représentation, des arts plastiques, de l’échelle 1 avec des incursions d’autres champs (sociologie, histoire, arts plastiques etc.). En particulier, l’un des trois exercices concerne un projet en rapport avec le sol, qui mérite d’être repensé dans sa conduite en association avec la formation en paysage et les arts plastiques.

Tout au long de cette première année, un « noyau dur » entre représentation et architecture s’est constitué de manière satisfaisante, tout en conservant l’autonomie de chacun des enseignements, pour favoriser l’expression du détail constructif et de la matérialité au cours d’exercices différents : dessin codé, dessin à main levée, maquette, exercice de « l’objet analogue », petits relevés et carnet de croquis, sans oublier les cours d’initiation à l’informatique.

Dans le champ des Sciences et techniques pour l’architecture, le cours de construction en deuxième semestre est dévolu aux enjeux du développement durable, pour parcourir tout le spectre des questions nouvelles et essentielles que l’architecte devra prendre en considération : choix des matériaux, conception bioclimatique des bâtiments, préservations des ressources etc.

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