La Journée Portes Ouvertes de l’ENSAPL se tiendra le samedi 27 janvier 2024.

Découvrez l’ENSAPL

JOURNEE PORTES OUVERTES

27 JANVIER 2024 DE 10H A 17H

L’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille aura le plaisir de vous accueillir le samedi 27 janvier 2024 de 10h à 17h. L’occasion de découvrir l’école et d’échanger avec les étudiant·es et enseigant·es. 

ENTRÉE SUR INSCRIPTION ICI.

Programme

10:00 – Ouverture des portes

10:30 – Conférence en amphi Bossard retransmise en amphi Dubuisson*

14:00 – Conférence en amphi Bossard retransmise en amphi Dubuisson*

17:00 – fin de la JPO

+

Expositions, visites de l’école.

Présentation de l’ENSAPL:

Présentation de l’école lors de la Journée Portes Ouvertes du 27 janvier 2024 par :

Pablo LHOAS, Directeur de l’ENSAPL
Hélène MARCOZ, Présidente du C.A. et Enseignante en Art plastique
Cédric MICHEL, Enseignant en Licence 1
Jean-Michel MERCHEZ, Enseignant en Formation Paysage
Bénédicte GROSJEAN, Enseignante en Master Urbanisme (CoMUA)

Renseignements 

Nous souhaitons répondre à vos principales interrogations : inscriptions, formations, vie étudiante , etc. Vous trouverez ici une foire aux questions accompagnée de vidéos présentant les formations et moyens de l’ENSAPL

Ci-dessous, vous pouvez prendre contact par mail avec les référents administratifs.

Karim DEROUICHE

Karim DEROUICHE

Directeur des études

Sihem SAHRAOUI

Sihem SAHRAOUI

LICENCE 1 - CPEP 1 - PARCOURSUP

François Borne

François Borne

Licence & ParcourSup

Admissions

Quel bac pour devenir architecte ou paysagiste ?

L’ENSAPL admet tout élève ayant obtenu son bac, quelque soit le bac : général ou professionnel.

Depuis juin 2020, il n’y a plus de série (L, ES, S) en voie générale mais des parcours par spécialités choisis par chaque lycéen en fonction de ses goûts et de ses ambitions. 

Les candidats issus de bacs généraux ou professionnels seront classés via ParcourSup en fonction de leur moyenne dans 5 matières : Français, Histoire-Géographie, Philosophie, Mathématiques (ou math-informatique) et LV1.

Pour les candidats actuellement inscrits en Terminale : les notes prises en compte sont les moyennes des 3 trimestres de Première et des 2 premiers trimestres de Terminale. Pour le Français, les notes retenues sont celles des épreuves anticipées du baccalauréat.

Pour les candidats déjà titulaires du baccalauréat : les notes prises en compte sont celles des épreuves du baccalauréat.

Comment être admis à l'ENSAPL ?

Chaque année, l’ENSAPL accueille 100 étudiants en première année d’architecture (L1) et 30 étudiants en première année de paysage (CPEP1).

Des passerelles sont possibles pour entrer à l’ENSAPL en milieu de cursus en licence ou en master : architecture, paysage, parcours CoMUA.

Vous trouverez ici les différentes procédures d’admissions en fonction de votre profil.

ParcourSup

Parcoursup est la plateforme nationale de référence pour l’offre de formation du premier cycle de l’enseignement supérieur.

  • Public concerné :

Candidats français et candidats titulaires ou préparant un bac français ou un diplôme européen équivalent.

  • Candidature :

Du 18 janvier au 9 mars 2023 : formulation des voeux par les candidats sur la plateforme Parcoursup . Les candidats doivent s’acquitter d’un droit de traitement de leur dossier, non remboursable, de 37 € (les candidats boursiers en sont exonérés sur présentation d’un justificatif).

  • Admissibilité sur dossier scolaire et lettre de motivation :

Les candidats sont sélectionnés après évaluation par les enseignants de leurs résultats scolaires et projet de motivation.

Le projet de formation motivé se compose de 3 questions dont l’ensemble des réponses ne doit pas dépasser les 10 000 signes.

Pour motiver votre choix de formation, nous vous demandons de répondre à ces trois questions ci-dessous :

  1. La lettre de motivation doit tenter de rendre clair un projet de formation personnel. Nous souhaitons que vous expliquiez en quoi ou comment une expérience, une pratique ou une passion personnelle vous a conduit vers une candidature pour l’architecture ou le paysage ? Vous illustrerez votre propos en vous appuyant sur cette expérience vécue, qui peut être par exemple : une activité scolaire ou extra-scolaire, une pratique artistique régulière, un voyage en France ou à l’étranger, la participation à un événement associatif ou de la vie publique, un stage particulièrement intéressant, la participation à des travaux ou un chantier dans le cadre familial… Quelle relation percevez-vous entre cette expérience ou passion et votre projet d’étude ?

  2. En vous basant sur votre expérience personnelle, nous vous proposons de décrire un lieu que vous pratiquez au quotidien ou que vous avez visité (paysage, espace urbain, architecture), banal ou extraordinaire et qui vous a touché (positivement ou négativement). Selon vous, est-il possible de le mettre en valeur ou de le transformer ? Pensez-vous que la formation en architecture ou en paysage, vous donnera les possibilités d’agir sur ou dans ce lieu ?

  3. Vous pensez que la formation en architecture ou en paysage vous conviendrait et nous souhaitons que vous vous exprimiez sur un sujet d’actualité de votre choix tels que, par exemple : la transition écologique, la conservation du patrimoine, la création dans la société actuelle…

  •  Admission sur entretien :

Lors d’un entretien de 20 minutes au sein de l’école, un jury pluridisciplinaire, composé d’enseignants, évalue la capacité et la motivation du candidat à intégrer l’ENSAPL. Ce jury propose un document sur lequel s’appuie le candidat pour justifier et motiver son projet d’amission. Il s’appuie également sur ses expériences et son parcours personnel pour construire son argumentaire.

Aucun recueil ou “book” n’est à présenter.

Les entretiens se dérouleront entre  avril et mai 2023. Ces entretiens se dérouleront en présentiel ou à distance selon le contexte sanitaire.

Découvrez notre foire aux questions dédiée à ParcouSup >

Les droits d'inscription

Les droits d’inscription dans les écoles nationales supérieures d’architecture sont fixés par le Ministère de la Culture après arrêté des droits du Ministère de l’Education nationale.

Montants annuels des frais d’inscription pour l’année universitaire 2021/2022 :

Architecture :

  • Licence : 373 €
  • Master : 512 €
  • HMONP : 630 €

Paysage :

  • CPEP 1, CPEP 2 et DEP 1 : 373 €
  • DEP 2 et DEP 3 : 512 €

Les spécificités de l’ENSAPL

L'architecture & le paysage : l'adn de l'ENSAPL

L’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille offre deux formations aux disciplines de l’architecture et du paysage. Ces deux formations permettent à l’école d’affirmer une identité originale et de développer une véritable approche interdisciplinaire dans les champs de l’architecture, de l’urbanisme et du paysage.

Former au projet par le projet

Tout au long de son cursus, l’étudiant est formé au projet par le projet. Les sciences et techniques pour l’architecture et le paysage, les sciences humaines et sociales, les arts et techniques de la représentation viennent élargir l’horizon des deux formations et enrichir la pratique du projet.

Les enjeux environnementaux contemporains impactent fortement les deux disciplines. Ils engagent la responsabilité sociale et écologique des futurs architectes et paysagistes. Dans notre monde en pleine transformation, la transition écologique constitue un sujet majeur pour nos formations et la recherche.

La Licence 1 et le CPEP1

La Licence 1 / CPEP1 est une année d’initiation et d’apprentissage, permettant d’apprécier la capacité d’adaptation des étudiants aux études d’architecture et de paysage. Unique en France, cette année est commune aux étudiants en architecture et en paysage de l’ENSAPL.

 

Cette année est divisée en 2 semestres : le S1 et le S2

  • Semestre 1 – coordination de l’enseignement : Ghislain His

Le S1 « l’entrée en matière » s’efforce de présenter aux nouveaux étudiants les différents champs disciplinaires qui composent les études de paysage et d’architecture, à la fois à l’occasion d’ateliers transdisciplinaires croisés, mais aussi à l’occasion de cours ou de TD plus autonomes. L’objectif est de faire comprendre à l’étudiant combien ces différentes « matières » participent conjointement à la conception du projet.

Ainsi, les trois niveaux de réel du projet que constituent le site (« faire avec l’existant », qu’il soit un terrain ou un bâtiment), le programme (« les récits collectifs ») et la matière (« pour construire ») sont convoqués à la fois de manière spécifique mais aussi de manière très étroitement articulée avec le projet de paysage ou d’architecture, selon de multiples temporalités, sous différentes formes pédagogiques.

Les apprentissages des outils de représentation du projet sous forme de dessin informatique ou sous forme de dessin à la main, qu’il soit libre ou codé, sont également articulés pour faire comprendre à l’étudiant combien les outils doivent être utilisés selon les  intentions du projet et non subis comme des contraintes préalables. 

  • Semestre 2 – coordination de l’enseignement : Antoine Béal

Le S2 se veut très transversal et pluriel dans les thèmes qu’il aborde en architecture comme dans les approches pédagogiques, avec un grand souci de collégialité. De nombreuses expériences ont été faites avec les champs de la représentation, des arts plastiques, de l’échelle 1 avec des incursions d’autres champs (sociologie, histoire, arts plastiques etc.). En particulier, l’un des trois exercices concerne un projet en rapport avec le sol, qui mérite d’être repensé dans sa conduite en association avec la formation en paysage et les arts plastiques.

Tout au long de cette première année, un « noyau dur » entre représentation et architecture s’est constitué de manière satisfaisante, tout en conservant l’autonomie de chacun des enseignements, pour favoriser l’expression du détail constructif et de la matérialité au cours d’exercices différents : dessin codé, dessin à main levée, maquette, exercice de « l’objet analogue », petits relevés et carnet de croquis, sans oublier les cours d’initiation à l’informatique.

Dans le champ des Sciences et techniques pour l’architecture, le cours de construction en deuxième semestre est dévolu aux enjeux du développement durable, pour parcourir tout le spectre des questions nouvelles et essentielles que l’architecte devra prendre en considération : choix des matériaux, conception bioclimatique des bâtiments, préservations des ressources etc.

Les 4 domaines d'études de l'ENSAPL

À l’ENSAPL, les masters en architecture et en paysage sont organisés selon 4 domaines d’étude identiques aux domaines de recherche du laboratoire : formation initiale et recherche sont clairement articulées.

 

  • Conception architecturale et approche de la complexité

La complexité est intimement liée au travail de conception architecturale. Le travail de l’architecte est emblématique de la pensée de la complexité : travail pluriel par excellence, protéiforme, pris dans une dialectique permanente entre le concret et l’abstrait, il alterne, articule, et organise des dialogues entre des postures et des savoirs divers qui empruntent simultanément aux sciences, à la philosophie, aux arts, aux techniques.

 

  • Histoire, théories, projets

Ce domaine rassemble les enseignants qui investissent les champs de connaissances et de pratiques que sont l’histoire, les théories de l’architecture et le projet architectural et urbain. L’histoire et les théories sont considérées comme des moyens d’atteindre trois objectifs :

• La connaissance et la compréhension des édifices, des situations et des contextes ;

• La construction d’un apport culturel savant nourrissant le projet ;

• La construction raisonnée des références, des modèles, des doctrines et des postures.

 

 

  • Matérialité, culture et pensée constructive

Il s’agit ici de travailler la problématique des relations entre architecture et matière, des liens qui articulent l’architectural, qui serait de l’ordre du penser, à l’architectonique, qui serait de l’ordre de la réalité matérielle. L’hypothèse sous-jacente est que le réel est une condition de la poésie, mais aussi que le fait architectural fait coïncider le manuel et l’intellectuel.

 

  • Territoires en mutation et situations métropolitaines

Les transformations actuelles de nos sociétés, les enjeux économiques, politiques et sociaux, la pression environnementale ou encore la mondialisation, déplacent profondément, et parfois contradictoirement, nos manières de comprendre, de représenter et de concevoir la ville contemporaine et la condition urbaine.

Nos ateliers de mise en œuvre

L’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille dispose d’espace dédiés à l’expérimentation et la fabrication.

Que ça soit avec des machines-outils ou des machines numériques, les étudiants et chercheurs ont la possibilité de développer une approche des matériaux et des processus de fabrication que ce soit pour l’architecture, le paysage ou encore le design.

L'apprentissage des codes de représentations

 

 

 

Parmi les nouveaux outils pratiques du métier d’architecte, l’impression 3D, la conception paramétrique, le dessin en réalité augmentée, encore le BIM, représentent autant de moyens de répondre au défi de la transition numérique. Ils introduisent dès l’enseignement en cycle de licence des sciences et techniques pour l’architecture (STA) de nouvelles pratiques pédagogiques autour de maquettes numériques informées, qui contribuent aussi à l’apprentissage des modes de création et de représentation architecturale.

Une vie étudiante et associative foisonnante

L’ENSAPL accueille dix associations étudiantes qui sont aujourd’hui coordonnées au sein d’une fédération.

Ces associations proposent un accueil aux nouveaux étudiants et permettent de les accompagner durant tout leur cursus : acquisition de fournitures à des prix compétitifs, organisation d’événements festifs, sportifs ou encore musicaux, mise en relation avec le monde du travail, gestion des offres d’emplois chez des professionnels de l’architecture et du paysage, ou encore réalisation de projets solidaires.

L’ENSAPL encourage fortement l’engagement de ses étudiants dans la vie associative de l’école.

Découvrez les formations de l’ENSAPL

La formation en architecture

L’architecture, reconnue d’intérêt public par la loi relative à l’architecture de 1977, contribue à la qualité du cadre de vie des citoyens. Elle exerce un rôle fondamental pour penser les mutations profondes de la fabrication des espaces urbains, périurbains et ruraux.

Qu’il s’agisse de la qualité du bâti et du cadre de vie ou de l’aménagement des territoires, l’architecture apporte l’indispensable plus-value technique et esthétique, fonctionnelle et d’usage à la construction, patrimoine de demain.

Plus d’informations sur la formation en architecture >

La formation en paysage

L’ENSAPL propose un cursus de cinq ans comprenant un cycle préparatoire d’étude en Paysage de deux ans (CPEP) et un second cycle de 3 ans menant au diplôme d’Etat de paysagiste (DEP).

Plus d’informations sur la formation en paysage >

Le parcours CoMUA

Depuis la rentrée 2020-2021, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paysage de Lille propose une formation en urbanisme en partenariat avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille : cette formation est proposée aux étudiants architectes et paysagistes qui souhaitent compléter leur formation initiale.

Plus d’informations >

L'HMONP

L’Habilitation à Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre (HMONP) est une formation qui s’adresse aux titulaires du diplôme d’Etat d’architecte désireux de s’inscrire à un tableau régional de l’ordre des architectes en vue d’exercer la maîtrise d’œuvre en leur nom propre.

Le diplôme d’Etat d’architecte est indispensable pour entreprendre cette formation. 

Ces titulaires, appelés ADE (Architectes Diplômés d’Etat), peuvent avoir eu, ou non, une expérience professionnelle liée à la maîtrise d’œuvre exercée en son nom propre, dans le cadre des stages prévus lors du parcours de formation initiale ou après l’obtention de leur diplôme d’Etat d’architecte.

Plus d’informations sur l’HMONP >

L’ENSAPL et l’international

Peut-on réaliser une mobilité internationale lors de ses études à l'ENSAPL ?

Quels sont les partenariats internationaux noués avec l'ENSAPL?

Sur cette carte, découvrez les partenariats internationaux ainsi que les retours d’expériences des étudiants ayant déjà réalisé un échange international.

La recherche à l’ENSAPL

L'accès au doctorat

L’accès au doctorat est proposé aux étudiants, des formations d’architecture et de paysage, ayant obtenu la mention recherche (attribuée après une seconde soutenance de leur mémoire d’initiation à la recherche de cycle Master). Cette dernière leur offre la possibilité de s’inscrire en doctorat dans les deux Écoles Doctorales associées à l’ENSAPL : l’ED SHS (École doctorale Sciences de l’Homme et de la Société) et l’ED SESAM (École doctorale Sciences Economiques, Sociales, de l’Aménagement et du Management).

Le cursus doctoral, organisé en trois ans, représente pour les étudiants la possibilité de poursuivre leur parcours académique en approfondissant leurs connaissances et leurs compétences autour d’une thématique et d’un sujet ciblé.

Le laboratoire de recherche LACTH

Le LACTH est un laboratoire créé en 2005 à l’ENSAPL. Il a une vocation pluridisciplinaire et se concentre sur quatre domaines : Conception, Territoire, Histoire et Matérialité. Ces derniers, qui se veulent transversaux, représentent des angles d’approfondissement pour l’étude et la recherche sur l’architecture, la ville et les paysages contemporains. Le laboratoire vise à former des étudiants à travers la recherche et propose des formations doctorales et des Habilitations à diriger des Recherches (HDR).

 

Le LACTH est dirigé par deux enseignantes-chercheures élues : Antonella Mastrorilli, professeure HDR et Céline Barrère, maître de conférences. Son organisation est régi par un règlement intérieur et sa gestion est assurée par un Conseil constitué des directrices, des responsables de domaines, de l’enseignant-chercheur qui coordonne le séminaire doctoral, de l’ingénieur de recherche et d’un représentant des doctorants.

Les doctorants du laboratoire

Le laboratoire comprend aujourd’hui 21 doctorants, inscrits dans les différents domaines de recherche. Quelques-uns d’entre eux vous proposent une série de capsules vidéo dans le but de présenter leur profil, leurs travaux et activités de recherche pour donner une idée de la recherche en cours :     https://vimeo.com/803479949

Les chercheurs du laboratoire

Architectes et paysagistes, historiens et philosophes, géographes, sociologues et designers, les membres du LACTH ont en commun de centrer leurs réflexions, chacun dans leur discipline, sur l’architecture, la ville et les paysages.

 

En 2023, le LACTH compte 49 membres : 28 enseignant.e.s-chercheur.e.s (dont 7 HDR) et 21 doctorant.e.s. A ces derniers s’ajoutent 21 chercheurs associés, impliqués dans ses programmes et constituant son réseau de relations académiques et institutionnelles.

Membres en fonction des domaines >

Les débouchés

Quels sont les débouchés après des études en architecture ?

DES DOMAINES D’INTERVENTION DE PLUS EN PLUS NOMBREUX

 

L’article 1er de la loi du 3 janvier 1977 sur l’architecture rappelle que celle-ci est une expression de la culture et que ses interventions sont d’intérêt public. Les évolutions contemporaines des marchés et de la société confèrent à l’architecte des missions riches et variées au-delà du champ traditionnel de la construction neuve de bâtiments résidentiels et non résidentiels.

Les impératifs écologiques et énergétiques le conduisent à intervenir de plus en plus pour des missions d’aménagement durable des villes et des territoires ainsi que sur le bâti existant non protégé (réhabilitation, reconversion, extension, restauration ou autres transformations), dans le respect de sa valeur patrimoniale et avec un souci particulier de son insertion urbaine et paysagère.

L’architecte peut conduire des projets de restauration du patrimoine architectural protégé en tant qu’Architecte des Bâtiments de France (ABF, voir p. 35) ou au titre d’Architecte en Chef des Monuments Historiques (ACMH, titre obtenu sur concours).

L’essor des outils numériques produit par ailleurs de nouvelles formes de conception collaborative des projets autour de la maquette numérique (Building Information Model ou BIM) conduisant à l’apparition du nouveau métier de « BIM manager ».

Les compétences des architectes dans la conception des formes et des espaces leur permettent de développer une activité professionnelle dans les domaines de l’urbanisme, de la scénographie (en particulier pour les musées), du design et de l’architecture navale.

En raison des changements climatiques, les architectes sont également amenés à intervenir de plus en plus pour la prévention des risques majeurs dans la construction et dans l’aménagement des villes et des territoires.

L’évolution législative et la complexité accrue des opérations ouvrent des missions « d’assistance à maîtrise d’ouvrage » (AMO), c’est-à-dire de conseil et d’études auprès des commanditaires des projets, en particulier les sociétés d’économie mixte et les collectivités territoriales (Régions, Départements et Communes).

Enfin, l’architecte peut choisir un métier en lien avec la recherche, l’enseignement ou la diffusion de la culture architecturale et urbaine (notamment au sein des Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement).

DES MODES D’EXERCICE VARIÉS

 

L’architecte opère selon différents modes d’exercices définis dans la loi du 3 janvier 1977 sur l’architecture.

En tant que « maître d’oeuvre », il peut exercer à titre individuel sous forme libérale ou en tant qu’associé d’une société d’architecture. Il doit alors être détenteur d’une habilitation à la maîtrise d’oeuvre en son nom propre (HMONP) et être inscrit au préalable au tableau de l’ordre des  architectes de sa Région dans la mesure où sa profession est dite « réglementée ». Ses projets résultent d’une commande privée de gré à gré ou d’une commande publique, souvent obtenue à l’issue d’un concours. L’opération s’effectue pour le compte d’un commanditaire, le « maître d’ouvrage ».

L’architecte maître d’oeuvre veille alors au respect de l’enveloppe budgétaire et des réglementations en termes de sécurité, de structures et de mise en oeuvre de la construction, d’accessibilité et de développement durable.

L’architecte diplômé d’État (ADE) peut également exercer comme salarié, soit d’une agence

d’architecture (cabinet libéral d’un architecte ou société d’architecture), d’une entreprise (de BTP notamment) ou encore d’un maître d’ouvrage (bailleurs sociaux notamment).

L’architecte diplômé d’État peut enfin devenir fonctionnaire (sur concours) pour conduire une

carrière professionnelle de décideur public dans les services de l’État en tant  qu’architecte-conseil de l’État (ACE) ou architecte-urbaniste de l’État (AUE, filière Patrimoine ou filière Aménagement) ou au sein de collectivités territoriales en tant qu’ingénieur territorial. 

LES CONCOURS POUR EXERCER LE MÉTIER D’ARCHITECTE DANS LA FONCTION PUBLIQUE

 

Différents concours sont ouverts aux diplômés d’état en architecture afin d’exercer leur métier au sein de la fonction publique.

FONCTION PUBLIQUE D’ÉTAT

> Architectes et Urbanistes de l’État (AUE)

Les concours sont ouverts aux diplômés d’état en architecture. Les candidats doivent choisir entre deux options : « Urbanisme et Aménagement » ou « Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager ».

Les ENSA de Versailles, Toulouse, Lyon et Paris la Villette et l’école de Chaillot proposent des formations spécifiques à la préparation de ce concours. Après l’obtention du concours, les reçus effectuent une formation rémunérée d’un an.

> Architectes en Chef des Monuments Historiques (ACMH)

Ces architectes se spécialisent dans l’architecture historique. Ils interviennent dans la restauration du bâti ancien, et assurent des missions de conseil auprès des directions régionales des affaires culturelles (DRAC). En tant que maîtres d’oeuvre hautement qualifiés, recrutés par concours, ils sont habilités à effectuer des missions de maîtrise d’oeuvre sur les Monuments historiques classés.

Les concours sont ouverts ponctuellement par le ministère de la Culture. Ouvert aux architectes, le concours comporte des épreuves écrites, graphiques et orales.

FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

> Architectes voyers de la ville de Paris

Ces architectes traitent spécifiquement des dossiers d’urbanisme. Ils sont sollicités par ailleurs par les agences d’étude d’architecture pour les problèmes concernant les équipements de la ville, de la direction des voiries, des espaces verts (jardins et parcs…), les dossiers liés à l’environnement, aux espaces publics et à la réglementation.

Le concours est ouvert aux architectes diplômés de l’État. Il comporte des épreuves écrites et orales.

> Ingénieurs des collectivités territoriales

Les architectes peuvent se présenter au concours d’ingénieur des collectivités territoriales.

Ces derniers exercent leurs fonctions dans les domaines de l’ingénierie, de l’architecture, de l’urbanisme, de l’aménagement rural ou urbain, de l’environnement ou tout autre domaine à caractère scientifique ou technique entrant dans les compétences d’une collectivité territoriale.

Quels sont les débouchés après des études en paysage ?

Les paysagistes concepteurs appliquent la démarche du projet au domaine du paysage. Cette notion de « paysage » s’entend plus largement que la conception de « parcs et jardins ». Les paysagistes conçoivent des projets et en suivent la réalisation dans des contextes spatiaux, culturels et sociaux à différentes échelles. Leur approche généraliste leur permet d’intervenir dans des domaines multiples en milieu urbain, péri-urbain et rural.

Ils interviennent dans des aménagements concernant l’espace public et urbain, les jardins contemporains et historiques, les espaces dévolus à la circulation, les réseaux liés à l’énergie, les sites en déshérence, les sites touristiques, les sites patrimoniaux et protégés, les espaces ruraux.

Leurs connaissances touchent aux propriétés des végétaux, aux techniques de construction, aux matériaux, à la perspective, à la topographie.

Les paysagistes concepteurs exercent leur métier dans des cadres variés, en tant que paysagiste libéral ou salarié, au sein de structures privées ou publiques, dans des agences de paysage ou des bureaux d’études pluridisciplinaires, ou dans des services de l’État et des collectivités territoriales, de grandes entreprises nationales et internationales, des établissements d’enseignement et de recherche, des associations, des organisations non gouvernementales ou des institutions internationales.

Ils interviennent dans divers contextes d’exercice tels que : études, conseil, assistance à la maîtrise d’ouvrage, conception et maîtrise d’oeuvre, enseignement, recherche…

Ils exercent fréquemment leur métier dans un cadre interdisciplinaire en lien avec des professions complémentaires, architecte, urbaniste, ingénieur, écologue.

UNE PROFESSION RÉGLEMENTÉE

L’article 174 de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui a créé le titre professionnel de paysagiste concepteur, postule que :

Seules peuvent utiliser le titre « paysagistes concepteurs », dans le cadre de leur exercice professionnel, les personnes titulaires d’un diplôme, délivré par un établissement de formation agréé dans des conditions fixées par voie réglementaire, sanctionnant une formation spécifique de caractère culturel, scientifique et technique à la conception paysagère.

L’objectif est de permettre une meilleure identification des paysagistes concepteurs au sein des professionnels de la conception et de garantir aux commanditaires un niveau de qualification et de compétence élevé et reconnu.

Quels sont les débouchés après le parcours CoMUA ?

MÉTIERS VISÉS

  • Chargé de mission en urbanisme
  • Chef de projet / Chargé mission Matériaux ressourcés
  • Chargé de projet en urbanisme
  • Chargé d’études Prospective territoriale
  • Chargé d’études observation
  • Chargé d’opérations – projet en urbanisme transitoire
  • Chargé de mission en gestion transitoire
  • Chargé de projets renouvellement et développement urbain

POURSUITE D’ÉTUDES

La vocation première du master Urbanisme & aménagement est l’insertion  professionnelle, néanmoins il est possible de poursuivre en doctorat. Chaque année, quelques étudiants de cette mention s’inscrivent en thèse dans le laboratoire TVES-Lille (Territoires, villes, environnement & société) dans les disciplines aménagement de l’espace, urbanisme et géographie.

Le mastère spécialisé Créacity de Polytech’Lille permet aux titulaires du master Urbanisme & aménagement d’allier la double compétence en TNIC (Technologies numériques de l’information et de la communication) et ingénierie urbaine.

Travaux & publications

Les enseignants etudiants produisent chaque semestre de nombreux travaux pédagogoiques. Vous trouverez ici une sélection permettant de découvrir l’étendue des réalisations.

L’ENSAPL organise chaque année des évènements scientifiques : sémininaires, colloques, cycle de conférences. Vous trouverez ici la resitution de ces évènements.

L’ENSAPL remporte la compétition du Solar décathlon Europe 19 !

Dimanche 28 juillet 2019, à Szentendre, près de Budapest, l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille, les Compagnons du Devoir et du Tour de France de Villeneuve d’Ascq, avec l’association Habiter 2030 ont remporté le Solar Decathlon Europe 2019.

Découvrez l’ampleur du projet >

Les journaux de l’atelier public de paysage

Dans le temps de la dernière année de forma­tion en paysage, nous avons souhaité expérimenter un nouveau cadre d’enseignement appelé atelier public, qui associe démarche d’enseignement du projet et ré­ponse à un questionnement réel. 

Cette démarche d’atelier public répond à plusieurs objectifs : 

  • Confronter les étudiants à la complexité d’interroga­tions réelles liées aux thématiques de l’aménagement, 
  •  Faire un atelier transparent, ouvert aux différents acteurs de l’aménagement public, 
  •  Expérimenter avec des maîtrises d’ouvrages de nouvelles approches du projet de paysage, 
  • Ancrer ainsi notre jeune formation dans son terri­toire métropolitain.

Découvrez les différents ateliers publics ainsi que leurs journaux >

“Outil(s)”, cycle de conférences 2022-2023 organisé par l’ENSAPL

Transformation, adaptation, réhabilitation, reconversion.

Située dans l’ombre de la construction neuve, la transformation du patrimoine existant ordinaire ou non est peu considérée comme progressiste. Les
démolitions futures du Mirail à Toulouse, de l’Alma Gare à Roubaix ou de la citée jardin de Châtenay-Malabry en témoignent. Mais l’industrialisation de la construction a eu un tel impact environnemental qu’elle pousse une nouvelle génération d’architectes à réinterroger l’acte même de construire. Dans cette perspective, le patrimoine existant offre une ressource importante, peut-être même la plus importante, pour la transformation de nos villes, et de nos campagnes.

En 2023, le nouveau cycle de conférences de l’ENSAPL présente 5 agences Européennes qui oeuvrent avec le déjà-là et apportent des réponses surprenantes aux questions environnementales et sociales de notre époque. Situées à Paris, Barcelone, Londres ou Bruxelles, ces architectes considèrent le patrimoine
existant comme source première de leur architecture.
Les projets réalisés soulignent avec force la pensée de l’architecte autrichien Hermann Czech qui considère toute intervention architecturale comme rien de plus qu’ajoutant une couche à l’architecture existante.

Cycle de conférences organisé par Studio Spolia
(Véronique Patteeuw et Mathieu Berteloot)

Découvrez les conférences en replay >

 

Venez étudier à Lille !

Une ville dynamique et chaleureuse : située au cœur du triangle Paris, Londres, Bruxelles, Lille offre une position favorable aux échanges, à la créativité et à l’innovation. Les étudiants vivent dans une atmosphère cosmopolite, propice à l’ouverture tant culturelle que professionnelle. 

L’ENSAPL s’inscrit dans un territoire passionnant, engagé dans une forte reconversion aux portes de l’Europe du Nord.

Classée parmi les 10 villes de France où il fait bon étudier pour son attractivité (attractivité, cadre de vie, formations, vie étudiante, emploi), et 3ème pour la « bonne ambiance étudiante », Lille est l’une des villes les plus étudiantes de France : en 2018, plus de 117 000 étudiants ont fait le choix d’y faire leurs études.

L’Euro-région dispose d’un patrimoine architectural, paysager et culturel passionnant : le palais des Beaux-Arts de Lille, le FRAC Grand Large, la Villa Cavrois, le Louvre-Lens ou encore le Grand-Hornu en Wallonie.

Découvrir la métropole Lilloise et la région Hauts-de-France

x