Des traces de vie qui affleurent

Dans le cadre de la thématique des conférences de l’année : « De l’architecture pour le Vivant et l’Humanité », Éric Monin a proposé le 22 octobre dernier une contribution mettant en exergue des traces de vies parfois oubliées qui affleurent à la surface de l’édifié.

Construite à partir d’une gravure de Jacques de Sèves parue dans le tome premier de L’Histoire naturelle des quadrupèdes ovipares et des serpents publié en 1788 à la suite de Buffon par Bernard-Germain-Étienne de Lacépède, cette conférence s’est donnée pour objet d’explorer des formes de vies fantasmées à partir d’une architecture mise en mouvement par la course du soleil, avant d’évoquer des relations étroites, intimes et souvent inattendues entre le vivant et l’édifié comme par exemple les pratiques iconoclastes des Night Climbers of Cambridge [1937] ou les fameuses planches de Jacques de Sèves qui ont initié le propos. Entre décors et milieux, cohabitations et habitations se pose également la question de la mise en évidence, de la description, de la représentation et de la compréhension des liens qui se tissent entre l’architecture et le vivant. La dernière partie de l’exposée s’est concentrée sur ce point en soulignant comment l’étude de ces rapprochements ouvrent de nouvelles pistes prometteuses pour l’histoire de l’architecture.

Jacques de Sève : « Le Chalcide, grandeur de nature », planche XXXII extraite de Lacépède (Bernard-Germain-Étienne de), Histoire naturelle des quadrupèdes ovipares et des serpents, Tome premier, 1788, page 443.

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