Programme du séminaire doctoral 2012-2013

Les séances ont lieu le mercredi, de 14h30 à 18h30 à l’ENSAPL

 
  • 6 mars 2013 (domaine Conception) : “Spatialité : expérience et représentation, traduction, transmission, partition”
  • 27 mars 2013 (domaine Matérialité, pensée et culture constructives) : “Recherche sur et par l’expérimentation”
  • 10 avril 2013 : “Le doctorat en architecture et en paysage” – Atelier des doctorant.e.s, coordonné par Catherine Grout
  • 15 mai 2013 (domaine Histoire) : “Les éléments invisibles de l’architecture”
  • 29 mai 2013 (domaine Conception) : “Photographie, architecture et paysages. La photogénie à l’épreuve du réel”

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2ème séance du séminaire doctoral 2012-2013

Domaine matérialité, pensée et culture constructives, organisée par Ghislain His, chercheur au LACTH


> Mercredi 6 mars 2013 (14h30-18h30)
> Salle Jean Challet

Chercheur invité : Yvan Delemontey, TSAM – EPFL

Doctorant invité : Markus Hudert, iBois – EPFL

Doctorante : Clotilde Fromentin-Félix, CEAC – LILLE 3 et LACTH – ENSAPL

Présentation :


Après s’être interrogé en 2012 sur ce que pouvait désigner plus précisément le terme de “matérialité”, la séance de cette année 2013 s’intéresse aux relations qu’il est possible d’établir entre la recherche sur l’expérimentation et la recherche par l’expérimentation.

L’histoire matérielle de l’architecture qui place au centre de ses préoccupations les questions liées à la production du bâti, au chantier, aux matériaux, aux savoir-faire, aux métiers, gagnerait–elle des informations à re-expérimenter certains systèmes constructifs mis en œuvre dans les objets étudiés (par exemple pour la préfabrication de la construction après la seconde guerre mondiale, lorsque les techniques d’industrialisation de la construction deviennent déterminants pour l’architecture)? Comment cette histoire matérielle est-elle productrice d’un “savoir en action” (Franz Graf) qui permet de penser les interventions contemporaines sur ces objets ?

Comment une recherche distingue et pratique une “expérimentation”, qui permet de découvrir de nouveaux phénomènes, et une “simulation”, qui suppose que le phénomène simulé est déjà connu ? Comment une pratique expérimentale peut-elle produire également un savoir scientifique ? Ce sont à ces débats que les présentations de chercheurs ouvriront.

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