Avec les interventions des membres du Lacth :

Introduction au colloque

Catherine Clarisse et Laurent Besse


La Maison de la jeunesse et de la culture de Marly-le-Roi. Robert Benoît, 1966-1972. Un projet peu conformiste

Séverine Bridoux-Michel

 

Ainsi que la participation de Richard Klein, en président de séance

Rendez-vous en décembre 2014 à l’Ensa Paris-Malaquais (le 3), aux Archives nationales, à Pierrefitte, (le 4) et à l’Université Paris-Est Créteil (le 5)

Colloque organisé par Laurent Besse (IUT de Tours, CETHIS Université François Rabelais) et Catherine Clarisse (Ensa Paris-Malaquais, chercheur LACHT), à l’initiative du Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d’éducation populaire (PAJEP).

Présentation du colloque (par Laurent Besse) :

“Éducation populaire évoque la liberté et le plein-air mais une grande partie de ses activités se déroulent entre les murs . Centres sociaux, maisons des jeunes et de la culture, auberges de jeunesse, foyers, colonies de vacances inscrivent l’éducation populaire dans le paysage et forment un patrimoine peu connu, même de ceux qui l’occupent et le font vivre. Un colloque organisé par le Pajep propose de partir à sa découverte les 3, 4 et 5 décembre prochain à l’école d’architecture de Paris-Malaquais (6ème), au nouveau centre des Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine (93) et enfin aux Archives départementales de Créteil (94).

Pendant ces trois jours, des historiens, des architectes et ceux qui font vivre l’éducation populaire débattront de cette histoire à partir d’exemples concrets, photographies, plans, maquettes, de témoignages et même de quelques visites. On se penchera ainsi sur les Maisons du Peuple afin de déterminer dans quelle mesure elles préfigurent ou non les équipements socioculturels d’après la Seconde guerre mondiale. On s’intéressera également aux innovations des années trente, celles de Jean Prouvé, de Charlotte Perriand ou encore de Le Corbusier qui étudièrent de près à la question des abris de loisirs. On découvrira également que les équipements socioculturels doivent une part des conceptions qui les sous-tendent aux réflexions sur les constructions mobiles légères destinées à la guerre. Mais on étudiera également la diversité régionale. Le cas alsacien est particulièrement riche, à cause des influences allemandes bien entendu, mais également en raison des modèles qui s’opposent dans les années 1930 pour la construction des équipements de nature : le bistrot, le château ou la ferme ? Les années 1960-1970, grande période de construction d’équipements socioculturels, seront évoquées à propos de la planification. Le présent et même l’avenir de ces équipements ne seront pas oubliés avec les refuges péri-urbains qui forment peut-être l’avant-garde d’une nouvelle génération de constructions destinées à une éducation populaire qui cherche de nouvelles formes.

Autant de bonnes raisons de participer à ce colloque. Nous espérons vous retrouver nombreux.”

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