Dans le cadre des 6e rencontres internationales en sustainability science : “Villes en sous-sol

Pour une transition à la durabilité des espaces urbains : l’option de la ville souterraine ?”

> les 26 et 27 octobre 2016
> lieu : Reims
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une intervention dans la continuité des recherches du projet National Ville 10D – Ville d’idées

Ces 6e rencontres questionnent l’habitabilité des espaces souterrains et leur capacité à contribuer à la transition à la durabilité des villes. La troisième dimension de la ville concerne, pour l’essentiel, la croissance en hauteur. Pourtant, les sous-sols sont déjà des composantes importantes du fonctionnement urbain et de plus en plus de villes dans le monde envisagent aussi leur développement en souterrain.

D’ores-et-déjà, nombre de villes dans le monde voient l’espace souterrain comme un régulateur de l’étalement, permettant une économie du sol mais aussi répartissant mieux les fonctions urbaines. Les aménagements souterrains liés au métro, au Japon et au Canada, ont permis d’optimiser les investissements publics par des services et des commerces le long d’itinéraires de déplacement transformés en centres commerciaux qui ne disent pas leur nom. Plus récemment, la pénurie de foncier en ville fait émerger de nouvelles stratégies de planification intégrant les souterrains.

Dans les villes où la pression immobilière est forte, l’habitat en souplex (duplex en sous-sol) est apparu. Des plans directeurs commencent à planifier les utilisations du sous-sol sur le long terme. Helsinki a été pionnière, en 2011 avec un Underground Master Plan qui défini des zones d’utilisations futures. Moscou souhaite créer une “ville sous Moscou” avec des boulevards, des bureaux, des commerces, des espaces sportifs, des cinémas et des musées connectés aux stations de métro ou aux gares ; plusieurs villes en Chine, à Singapour ou au Japon ont engagé des plans de développement de l’espace souterrain.

 

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