Animation de la table ronde (le 15 mars 2019) :

Catherine Blain, architecte, docteure en Aménagement et urbanisme, ingénieure de recherche au LACTH (Ensap de Lille)

avec les interventions :

Evry les pyramides : “Une seconde vie ?”

Pierre GOMMIER (architecte, doctorant), Catherine BLAIN, Elodie FRANÇOIS (conseillère municipale d’Evry-Courcouronnes)

Les Bleuets à Créteil et les Tours nuage à Nanterre : deux projets de rénovation à caractère patrimonial

Philippe VIGNAUD (architecte, RVA)

Réhabiliter par l’espace public et le stationnement

Serge RENAUDIE (architecte)

L’écoquartier de Bel Air-Grands pêchers à Montreuil, ou révéler la mémoire par le projet.

Marie FOURTANE (architecte-urbaniste haut Montreuil), Omar SOMI (directeur du centre social), Mireille ALPHONSE, (vice présidente Est-ensemble)

Dans le cadre des journées d’études : “Patrimoine et renouvellement urbain. État, collectivités territoriales, architectes, urbanistes”

> les 14-15 mars 2019
> lieu : Ensa Paris-Belleville

Ces journées d’études visent à interroger la relation entre les programmes de Renouvellement urbain, que ce soit dans les grands ensembles d’habitations, les centres des villes petites et moyennes, d’une manière générale, en préservant le patrimoine existant.

La politique du PNRU, lancée en 2003 par le Ministre Jean-Louis Borloo a impulsé une dynamique dans les territoires périphériques dédiés à l’habitat social souvent associée à des démolitions et des transformations radicales. Face à cet élan, le ministère de la Culture s’est impliqué pour faire reconnaitre le patrimoine d’après-guerre, afin d’attirer l’attention des édiles sur des situations particulières, méritant une approche singulière. À ce titre, certains cas d’affrontements entre logique du renouvellement urbain et professionnels du patrimoine sont désormais célèbres ( les ensembles des Courtillières à Pantin ou des Poètes à Pierrefitte). Car ce que l’on entend comme patrimoine dépasse aujourd’hui largement la seule question architecturale, urbaine pour s’intéresser aux modes du vivre ensemble, à la mémoire collective, et aux paysages que la culture façonne.

 Quinze ans après le lancement des opérations, alors que de nouveaux programmes sont orientés vers la revitalisation des villes petites et moyennes, et que de nouveaux territoires de conflits se dessinent, nous voudrions, au cours de ces journées d’étude, faire le point. Cette question nous semble essentielle au sein d’un lieu d’enseignement qui forme les architectes et urbanistes de demain aux défis de l’habitat du plus grand nombre, de la préservation de l’environnement, de la réduction de la consommation énergétique, et de l’accès de tous à la mobilité. Durant ces deux journées, nous souhaitons donner, à travers des cas concrets, la parole aux chercheurs mais aussi aux différents acteurs de la rénovation urbaine (élus, bailleurs, architectes, associations d’habitants et membres des services du patrimoine – DRAC, ABF, ministère de la Culture etc. ) afin de mettre en lumière leurs différents modes de représentations, postures et stratégies. Ces opérations ont-elles donné lieu à de nouveaux modes de travail et d’échanges entre acteurs ? Sur quels éléments ont porté les conflits, les collaborations ? Y a-t-il eu des ententes inattendues ? Quelle importance peut-on donner aux effets de contexte ? Peut-on en déduire des enseignements généralisables ?

 

 

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