Programme du séminaire doctoral 2021-2022
Les séances ont lieu le mercredi, de 14h30 à 17h30 à l’ENSAPL, et à distance en visioconférence
- 24 novembre 2021 : Accueil des doctorants + « Changements de paradigmes — L’écologie au prisme de l’art, de l’architecture, du paysage et des sciences humaines »
- 15 décembre 2021 : « La recherche face à la crise. Que reste-t-il ? »
- 26 janvier 2022 : « Architecture, paysage et science-fiction »
- 16 février 2022 : « Changements de paradigmes — Conception architecturale et rénovation de l’habitat : de
l’architecture de terre aux matériaux biosourcés » - 23 février 2022 : « Recherche-action »
- 16 mars 2022 : « Frises et représentations »
- 23 mars 2022 : « Changements de paradigmes — art et écologie »
- 4 mai 2022 : « L’écriture et la publication scientifique »
- 11 mai 2022 : « Changements de paradigmes — De la marche comme méthode de recherche »
5ème séance du séminaire doctoral 2021-2022
Atelier des doctorant.e.s
Séance organisée par :
- Roxane Wormser, paysagiste et doctorante au sein du domaine de recherche conception du LACTH,
- Téva Colonneau, architecte D.E et doctorant au sein du domaine de recherche matérialité du LACTH,
- Mélusine Pagnier, Architecte HMONP et doctorante au sein du domaine de recherche conception du LACTH
> Mercredi 23 février 2022 (14h00-17h30)
> Salle Jean Challet (1er étage)
> Sur Zoom : Lien de connexion
Chercheur.euse.s invité.e.s :
Pascal Nicolas-Le Strat, sociologue, professeur en sciences de l’éducation à l’Université, Paris 8 Vincennes Saint-Denis (Laboratoire EXPERICE)
Pauline de Tavernier, Architecte HMONP, docteure en architecture, chargée de mission en architecture à AREP
Présentation :
La recherche-action peut se définir comme une démarche de recherche hybride permettant de mettre en perspective des connaissances scientifiques diverses à travers des actions concrètes menées sur le terrain. Ces actions se traduisent au travers de la multiplicité des échelles de rationalité, d’interventions, d’interactions suggérées par une hypothèse de recherche et opérées de manière objective dans des situations réelles. Elle peut donner lieu à des transformations épistémiques induites par l’expérience des modèles théoriques et des systèmes de représentation mobilisés par le sujet de thèse. En sciences sociales, et plus particulièrement en architecture et paysage, la pratique de la recherche-action se démarque des autres démarches de recherches conventionnelles, tant du point de vue de la méthodologie que de sa finalité. Souvent induite par des approches plurielles (participatives, expérimentales et innovantes) plaçant le sujet de recherche dans une forme d’actualité permanente avec ses objets d’étude, la recherche-action pose les conditions d’un nouvel apport théorique fondé à partir de l’expérience critique faite d’une pratique, d’une méthode, d’un outil ou d’un processus donné.
Comment se traduit une démarche de recherche-action en architecture et paysage? En quoi permet-elle d’expérimenter de nouveaux savoirs scientifiques? De nourrir le positionnement théorique du chercheur en général? Peut-elle être mise en relation avec d’autres pratiques/ méthodes de recherches scientifiques? Pour quels objectifs? Pour quels résultats?
Afin de mieux comprendre les articulations et les modalités de la démarche de recherche-action dans le projet de la thèse, mais aussi les imbrications méthodologiques permettant de la définir, cet atelier des doctorants propose de questionner les manifestations épistémologiques de cette méthode, à travers la thématique de la recherche par l’expérience du réel, à partir des expérimentations en cours de développement dans plusieurs travaux de recherche.
Mots-clefs : Recherche-Action, Innovation, Intervention, Participation, Expérimentations