Membres du Jury

• Mme Catherine Grout, Professeure HDR, enseignante-chercheuse, École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille, directrice de thèse
• M. Philippe Guisgand, Professeur, enseignant-chercheur, Département Arts/Danse, Université de Lille, examinateur
• M. Rainer Kazig, Chargé de recherche CNRS, UMR 1563 Ambiances, École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, examinateur
• Mme Julie Perrin, Professeure, enseignante-chercheuse, Département Danse, Université Paris 8, examinatrice
• Mme Sylvie Salles, Professeure HDR, enseignante-chercheuse, École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, rapporteuse
• Mme Frédérique Villemur, Professeure HDR, enseignante-chercheuse, École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, rapporteuse

Résumé

En analysant un corpus de projets artistiques de marche collective, cette thèse propose de réfléchir à la question suivante : comment marchons-nous ensemble ? Le développement de sa problématique se situe au croisement entre expérience corporelle, sensori-motrice et gravitaire individuelle et collective, le paysage et le territoire. La réflexion sur le présence collective avec un protocole chorégraphique s’élargit ainsi au-delà des contours du groupe marchant et se mouvant ensemble. Cette thèse questionne le potentiel de ce groupe d’amener une transformation, ne serait-ce que temporairement. Les manières de se retrouver avec les autres, d’établir les relations avec l’espace et les personnes que ce groupe rencontre, de penser cette présence collective en termes d’un partage d’expérience et d’en déceler une portée relationnelle, politique et territoriale sont ainsi interrogées.