Rendez-vous le 27 novembre 2015 à la Cité internationale universitaire de Paris

Vingt ans après sa mort, l’héritage architectural de Georges Candilis (1913-1995), fait l’objet de controverses. En 2015 une de ses Ouvres majeures, l’université du Mirail à Toulouse, est quasi-entièrement démolie, sans que cette démolition ait donné l’occasion d’un véritable débat public sur le rôle, les apports et la valeur de cette architecture universitaire novatrice.
 

Le séminaire organisé à la Fondation Hellénique se donne comme objectif d’étudier les voies et les écueils de la patrimonialisation de l’œuvre architecturale de Georges Candilis. Il portera un regard analytique sur les héritages nombreux de l’architecte en essayant de suivre leurs trajectoires au cours des dernières années. Entre la patrimonialisation et le déni, la réception contemporaine de l’Ouvre de Candilis incite à réfléchir sur la façon dont la société contemporaine construit des rapports avec son passé récent.

 

Les interventions chercheront à analyser le rôle que joue non seulement la signature architecturale mais aussi la fonction que celle-ci abrite dans le processus de patrimonialisation. Elles analyseront la façon dont l’œuvre de Candilis est aujourd’hui traitée et gérée, à la lumière d’un processus de patrimonialisation du logement social ou des constructions universitaires, engagé mais encore fragile. A travers l’œuvre de Candilis, il s’agira également de porter un regard plus général sur la façon dont l’architecture des années 1970, qui s’est affichée en réaction à l’architecture des années 1960, est aujourd’hui abordée par la recherche et traitée sur le terrain.

 

Parmi les membres du comité scientifique :

  • Richard Klein
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