Architecture, paysage et science-fiction

Journée de séminaire doctoral –
Atelier des doctorant.e.s

 

> Le 26 janvier, de 9h30 à 17h00

> A l’ENSAPL, salle Mallet-Stevens, et en visioconférence

Si l’origine exacte du terme et du genre fait débat, nous choisissons ici de nous intéresser à la science-fiction en ce qu’elle a de différent du fantastique : l’omniprésence du mot science qui fait son apparition dans la fiction avec la révolution scientifique au tournant du XVIe siècle. La compréhension rationnelle des principes de l’univers a permis l’émergence d’un genre littéraire devenu radiophonique puis cinématographique : la science-fiction ; qui a sans cesse poussé ceux qui s’en réclamaient – ou non – à s’intéresser aux questions qui pouvaient être marginales à une époque donnée mais qui deviendront centrales quelques temps plus tard. Au-delà d’être un style narratif, la science-fiction incarne un imaginaire esthétique, nourri par les fantasmes d’une évolution possible de la société à travers les siècles. Comment cet imaginaire se met-il en place et se traduit-il spatialement ?

Programme

1 — 9h45-11h15 : Espaces et radicalités

  • Alice Carabédian, « Utopie radicale : conceptualiser les spatialités de la science-fiction. »
  • Eliza Culea-Hong, « La fantaisie radicale d’une claustrophilie pacifiste. Quelques pistes pour une relecture spéculative de
    l’oeuvre de Lebbeus Woods. »

2 — 11h30-13h00 : Arpenter les possibles

  • Rosane Lebreton, « Marcher dans des paysages postapocalyptiques. Analyse des difficultés et résistances de l’habiter dans Death Stranding. »
  • Laurent Gontier, « Paris-Bis. Arpenter/créer un Paris uchronique. »


3 — 14h00-16h30 : 1950-1990, l’esthétique de la science-fiction en corpus

  • Marie Beauvalet, « Demain les étoiles. Architecture et urbanisme dans les couvertures de science-fiction (1952-1996). »
  • Guillaume Rangheard, « La science-fiction, laboratoire (inquiet) de l’imagination matérielle. De Forbidden Planet (1956) à Alien (1979). »
  • Marc-Allan Wery, « Les tours de télécommunication, une histoire de la guerre froide sous l’influence de la science-fiction, entre esthétique évocatrice et appropriation culturelle. »

 

Discutante
Céline Barrère
Docteur en urbanisme, MC, Chercheure au LACTH,
Co-directrice du LACTH

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