3 étudiants de l’ENSAPL remportent le concours du festival des jardins 2022 aux Salines d’Arc et Senans

6 Oct 2022 | Concours et appels, Nos actualités

Félicitations à Manon BISSON, Edouard BRENET et Vivian SCHERIER !

Trois étudiants paysagistes de l’ENSAPL ont gagné le concours du festival des jardins 2022 aux Salines d’Arc et Senans et à ce titre ont eu la chance de réaliser un jardin dans le cadre du Cercle Immense aménagé par Gilles Clément.

Ozymandias

Ce jardin de la ruine et de la reconquête végétale a été nommé Ozymandias en hommage au poème de Shelley. Il met en avant l’ambition d’un nouveau paysage reconquérant les vestiges et les ruines d’une civilisation déchue.

Ainsi la nature reprend droit, s’exprime spontanément et donne lieu à un paysage sauvage, à un nouvel esthétique des jardins où “les mauvaises herbes” deviennent les nouvelles plantes auxiliaires du jardinier et des formes de vie qui les habitent.

Conçu par BRENET Edouard, SCHERIER Vivian, BISSON Manon et parrainé par Aurélien ZOIA, co-fondateur de l’Atelier Altern et enseignant de l’ENSAPL.

Il a été réalisé dans le cadre de l’inauguration du Cercle immense et du festival des jardins aux Salines d’Arc et Senans (2022) et est visible du 04/06/22 au 31/10/22 aux Salines Royales d’Arc et Senans (25).

« […]
Et sur le piédestal, il y a ces mots
‘Mon nom est Ozymandias, Roi des Rois.
Voyez mon oeuvre, ô puissants, et désespérez ! ‘
À côté, rien ne demeure. Autour des ruines
De cette colossale épave, infinis et nus,
Les sables monotones et solitaires s’étendent
au loin. »
P. Shelley

Ce qui fut une architecture, devint une
ruine, un sol, une vie. Molènes, fenouils
et chardons sont à l’avant-garde des
cohortes végétales qui voileront un jour
ces pierres de leurs feuilles et de leurs
rameaux. De vieilles souches émergent
des herbes folles, souvenirs d’une forêt
oubliée. Un grand visage de pierre,
rêve à jamais sur son lit de gravats et
d’aubriètes.

Quelles histoires peuvent murmurer ces
pierres antiques et ces vestiges d’un
Temps qui Fut ?
Tendez l’oreille, car la réponse, seul le
vent la souffle encore.

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